Les arguments de vente les plus perspicaces feront tout pour que vous soyez influencé par leur produit. Juste par manque d’informations, il se peut que vous vous retrouviez dans une situation où les gammes vous plaisent, mais le rôle que joue chaque type de peinture reste inconnu. La peinture intumescente est touchée par cette remarque, du fait qu’elle ne soit pas très visiblement posée n’importe où. Elle est très conseillée pour les charpentes. Faisons le point sur l’entretien de charpente à l’aide de la peinture intumescente.

Sur quel matériau s’applique la peinture intumescente ?

Les peintures intumescentes se posent essentiellement sur les structures et les charpentes métalliques, qui sont très courantes dans une construction contemporaine. Les experts en construction métallique affirment qu’elles sont également les bienvenues et peuvent tout à fait protéger d’autres matériaux d’une structure en béton et en bois. En effet, les peintures intumescentes représentent une méthode de protection passive contre l’incendie ; permettant ainsi d’apporter une résistance facile et efficace sur les charges portantes présentes dans un bâtiment contre le feu.

À quoi sert la peinture intumescente sur une charpente ?

Personne ne voit venir un incendie. Ce que l’on peut faire par contre, c’est de prévenir, de mettre en place un système de protection et de prévention contre le feu afin que même si par malheur le sinistre surgit, l’évacuation des occupants sera réussie.

Par ailleurs, une explication plus intéressante fait de la peinture intumescente une recommandation des experts. En effet, les protections d’expansion sont utilisées pour éviter l’effondrement de la forme structurelle du bâtiment. Il existe des situations que les professionnels appellent « cas critique ». La connotation vient du fait que la température critique est atteinte lorsque la capacité de charge devient égale à la charge appliquée. Le risque d’effondrement est donc dans les environs. Cette température en question tourne dans les environs des 500°C. La peinture intumescente va donc apporter une résistance prolongée à la structure métallique lors d’un incendie.

Comment est-elle appliquée et quelles sont les normes de sécurité ?

La peinture intumescente se démarque par son avantage d’être toujours esthétique, hormis ses autres vertus ahurissantes. Elle s’applique généralement sur un primaire anticorrosion ou d’accroche pour une structure métallique galvanisée. Cette peinture anticorrosion est essentiellement formée à partir d’une formule. Les normes recommandent la composition d’acrylique, d’alkyde, d’époxy, d’époxy enrichi en zinc et de silicate de zinc. Le nombre de couches de la peinture intumescente est évalué en fonction du procès-verbal. Celles-ci peuvent aller jusqu’à 5 couches si besoin. Il faudra savoir que plus il y a de couches, plus le temps de résistance à un incendie est prolongé. Les propriétaires ont le choix de finir avec une dernière couche ou de recouvrir avec une peinture de finition. Néanmoins, l’application de la dernière couche de peinture intumescente est obligatoire si la construction s’effectue dans un endroit très humide.

Quelle est la durée de vie d’une peinture intumescente ?

Sa durée de vie n’est pas fixe. La résistance de ce type de peinture dépend de différents facteurs externes, à commencer par la température à laquelle la construction est exposée. Par ailleurs, il est tout de même logique que l’humidité et la vapeur d’eau soient ses principaux ennemis. Certes, les pollutions industrielles ne sont pas tout à fait connues comme facteurs de détérioration, mais à force de travailler longtemps dans le domaine, les experts en couverture métallique affirment que même la fumée et l’air pollué peuvent diminuer la durée de vie de la peinture intumescente. Toutefois, ce système de protection passive face aux incendies est considéré comme ayant une durée de vie assez limitée et sa condition de vie reste exigeante.